Ayez de l'ambition, qu'ils disaient
Chers lecteurs (vous êtes certainement très peu, mais ça n'empêche pas l'usage du pluriel), aujourd'hui voyez vous, je me trouve dans une grosse impasse qu'est le sentiment de ras-le-bol.
En effet je rentre dans dix jours, et j'en ai encore pour dix jours de faux repos (Flaubert, Néron, Balzac, Céline, Kant, Mill, Fitoussi, Marseille, Généreux, Aristote, Molière, les Brontë, Zola, Bertrand, Wilde, Rousseau, Ovide, Troyes, Steinbeck, Joyce, Shakespaere, Hegel, Cicéron, et les autres, si vous m'entendez, sachez que je vous pèterais bien la gueule). Me voilà à chercher de la motivation. Et j'ai honte, surtout quand je regarde mon amie qui trime pour se payer ses études depuis deux ans, et de bon coeur en plus ! Ouais, en avoir déjà sa claque d'avoir une vie bien confortable et l'opportunité fantastique de prétendre à des études longues, aidée par papa-maman, ça craint. Ca surcraint, même.
Mais bon, ça m'empêchera pas de déjà regretter les sorties avec les copains du jeudi soir (mes copains n'ont pas d'avenir, haha), qui eux ne comptent pas trop se fouler dans la vie. Entre celui qui a raté son DUT, celui qui travaille chez IKEA depuis quelque temps déjà et qui trouve ça cool (chacun son truc!), celui qui va à la fac parce que là bas y'a plein de jolies filles (chacun ses arguments!), tous les triplants qui sont toujours au lycée, celles qui ont décidé de se donner une année sabbatique, et la dizaine qui pensent pouvoir vivre de leur musique (chacun sa merde...), ben on est pas rendus (la fatigue me rend vulgaire, pardonnez moi). Parce que d'une, si on est copains c'est pas pour rien, hein : on a à peu près les mêmes habitudes de travail. Et puis de deux, cette bande de couillons va vachement me manquer - oui, c'est maintenant que je m'en rends compte -.
Bon à part ça, ce qui me manque beaucoup, c'est l'amour du travail, hein, faut dire les choses clairement. Passer quatre heures d'affilée sur La Construction de la Sociologie (Berthelot, quel salaud !), ben c'est chouette, mais ça fait beaucoup. Vivement la rentrée, que je souffre en silence, mais que je souffre pas seule !
Précisons quand même le gros point positif d'hypokhâgne. J'ai plus de physique. J'ai plus de physique. J'ai plus de physique. J'ai plus de physique. J'ai plus de physique. J'ai plus de physique. J'ai plus de physique. J'ai plus de physique. J'ai plus de physique. J'ai plus de physique. J'ai plus de physique. J'ai plus de physique. Et ça, c'est cool.
Finalement, le latin et l'histoire, c'est pas si mal. C'est encore mieux quand vous lisez des poèmes superjolis écrits par des mecs considérés comme supertarés:
Longue vie à celui qui aime
Périsse celui qui ne sait pas aimer
Périsse dont deux fois celui qui empêche d'aimer
Un carambar à celui qui trouve l'auteur ! (Ca reste une question facile)
Et bonjour chez vous.